Il n’en a pas besoin, mais les aliments en boîtes sont savoureux et servent souvent à améliorer l’acceptation. Le souci de proposer une alimentation aussi diversifiée que possible n’est pas nécessaire pour alimenter un chien de façon adaptée. Ce souci provient parfois d’une «humanisation» exagérée de l’animal.

L’habitude de demander à manger vient du caractère ou de l’éducation du chien. Elle a ses origines dans son instinct de membre de meute qui doit quémander sa part de la proie auprès des animaux «dominants». Le loup, l’ancêtre de nos chiens, n’avait pas toujours suffisamment de nourriture à disposition. Quand il y en avait, il a donc dû en manger le plus possible. Malheureusement, de nombreux chiens n’ont pas encore perdu ce réflexe.

Contrairement aux glucides et protéines, les huiles et graisses n’ont pas de potentiel allergique. Elles ne peuvent donc pas provoquer de véritables réactions allergiques du système immunitaire. Cependant, il peut rarement y avoir de petites intolérances aux huiles/graisses, si le corps n’a pas encore eu l’occasion de s’y habituer petit à petit (pour cette raison, il est conseillé de toujours passer à une nouvelle nourriture petit à petit). La plupart des humains connaissent une légère tendance à la diarrhée lorsqu’ils consomment pour la première fois des huiles végétales – très précieuses du point de vue diététique – en trop grande quantité, par exemple de l’huile de chanvre ou de pépins de courge. Il est possible que de telles réactions aient été provoquées pour certains chiens par l’huile de colza (dans les quantités que nous employons presque impossible), mais on ne peut en aucun cas parler d’une réaction antigène-anticorps (condition préalable à un allergie, qui n’apparaît jamais lors de la première exposition à une substance, mais au plus tôt à la suite du second contact!). L’ajout et le dosage de l’huile de colza dans nos produits repose sur des études scientifiques et sert à compléter le profil d’acides gras présent et à perfectionner la qualité des lipides.

Tout changement alimentaire représente du stress pour le corps. Les excès, même lorsqu’il s’agit de choses positives en principe, peuvent mener à des décalages par rapport à la normalité. Pour cette raison, nous recommandons de changer la nourriture petit à petit. A chaque fois que vous introduisez un nouvel aliment, il faut veiller aux points suivants: évitez les changements brusques, même si dans la plupart des cas cela se passe bien. Le système digestif de l’animal s’est habitué à la nourriture administrée et la flore intestinale s’est adaptée en fonction. Les changements brusques peuvent tout à fait causer des troubles, surtout des diarrhées. Ces troubles apparaissent notamment lors du passage d’une nourriture de moindre qualité, p. ex. avec une part importante de céréales, à une nourriture de qualité supérieure, p. ex. avec une haute teneur en viande de qualité très digeste. C’est pourquoi il est conseillé de procéder petit à petit. On mélange le nouvel aliment à la nourriture habituelle, d’abord peu du nouveau et beaucoup de l’ancien. A chaque repas, la part de l’ancien aliment peut être diminuée tout en augmentant la part du nouvel aliment. Ainsi le passage prend entre une semaine et dix jours. De cette façon, il n’y a pas de risque pour vous et votre fidèle compagnon.

Les aliments secs complets contiennent suffisamment de calcium et présentent un rapport équilibré de calcium/phosphore. De plus, ils contiennent de la vitamine D3 parfaitement adaptée, qui régule le dépôt de ces minéraux dans les os. Des aliments ou préparations complémentaires avec du calcium ou avec d’autres macro-éléments ou oligo-éléments (Harmony All-in-one) ne sont nécessaires que si vous préparez la nourriture vous-même. Une croissance trop rapide n’est d’ailleurs pas souhaitée, car les muscles se développeraient trop vite par rapport à la capacité de charge du squelette. Dans ce cas, un surplus de calcium serait particulièrement critique.

Les définitions des standards de races peuvent parfois servir de valeurs moyennes typiques de la race, tout en tenant compte également de la hauteur au garrot. Comme pour la quantité de nourriture, il existe une grande marge de manœuvre pour les individus, et pour les chiens de race mixte, il n’y a pas du tout d’indications de valeurs idéales. Les côtes devraient être légèrement palpables, mais non visibles de l’extérieur. En observant le chien du haut, il faut clairement distinguer le petit renforcement autour de la taille.

Le contrôle officiel des aliments surveille en premier lieu les fabricants, mais également le commerce des aliments pour animaux domestiques et de compagnie. Déjà en septembre 2005, la législation sur les denrées alimentaires et la législation sur l’alimentation animale en Allemagne ont été résumées dans la loi sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, pour des raisons de qualité et de comparabilité des lois. En particulier les intersections entre les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (abattoir, usines d’aliments pour animaux, viande propre à l’usage alimentaire et matières premières pour les aliments pour animaux) sont soumises à de strictes conditions d’hygiène et de production. A cela s’ajoutent les autocontrôles facultatifs par les responsables de marques.

Il n’y a pas de réponse générale à cette question. Il faut tenir compte des différents degrés de digestibilité, des valeurs biologiques, et enfin également du rapport entre énergie et teneur en protéines. Si toutes ces données sont correctes, adaptées aux glucides (fibres brutes et extraits non azotés) et globalement cohérentes, il n’y a pas de raison pour suivre des tendances et des effets de mode qui sont plutôt préoccupants au niveau nutritionnel. Il est un fait que les chiens en bonne santé supportent sans problème des taux de protéines élevés dans la nourriture à condition que la ration journalière (quantité par animal par jour) soit convenable et que la plus grande partie de l’énergie provienne de lipides (énergie de longue durée) et de glucides accessibles (énergie de courte durée). Les animaux ne consomment pas des pourcentages, mais plutôt des nutriments ou substances actives en grammes ou milligrammes par animal, par jour et par kilogramme de poids corporel. Cela permet de relativiser pas mal de choses! Pour les animaux malades nécessitant une alimentation spéciale, c’est différent. Exemple du labrador: cas de figure n° 1: taux de protéines brutes de 23%, quantité journalière pour satisfaire les besoins en énergie: 200 g. Votre chien consomme 46 g de protéines. Cas de figure n° 2: taux de protéines brutes de 30%, quantité journalière pour satisfaire les besoins en énergie: 150 g. Votre chien consomme 45 g de protéines. Dans cet exemple, même en consommant la nourriture au taux de protéines plus élevé, votre chien consommera moins de protéines, exprimé en grammes (!! les animaux / chiens ne consomment pas de pourcentages!!). Conclusion: c’est le rapport énergie vs. protéines qui compte. Ce taux est défini individuellement pour chaque produit de façon que les besoins en énergie soient couverts.